Dans le même temps, des dizaines de partisans de Fujimori sont restés toute la journée devant la prison pour anciens hauts fonctionnaires, espérant, sans succès, assister à la libération de l’ancien dirigeant.
Sur la grande esplanade en face du siège des tribunaux, se sont rassemblés à la tombée de la nuit quelques familles de victimes, auxquelles des militants des droits de l’homme et des citoyens qui s’opposent à la liberté du condamné en tant qu’auteur intermédiaire de deux massacres et d’autres crimes.
Parmi les manifestants, il y avait l’ancienne ministre de la Culture, Gisela Ortiz, qui a qualifié d’offensante l’ordonnance de libération immédiate rendue par la Cour constitutionnelle, contre l’avis de la justice supranationale qui avait bloqué un controversé pardon réactivé bien qu’il ait été déclaré illégal.
Le Gouvernement s’est plié à la décision de la Cour, comme l’ont révélé divers médias à la suite d’une rencontre entre la présidente Dina Boluarte et le ministre de la Justice Eduardo Arana.
Tard dans la nuit, le chef de l’Institut national pénitentiaire, Javier Calle, a annoncé que, pour des problèmes administratifs qui n’avaient pu être résolus, l’ordre de libération et la libération consécutive de Fujimori, âgé de 85 ans, ont été reportés à ce mercredi.
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