La veille, la ministre de la Sécurité Patricia Bullrich a indiqué que la Gendarmerie, la Préfecture navale, la Police de la sécurité aéroportuaire et la Police fédérale, ainsi que le système pénitentiaire, interviendraient lors de piquets de grève et barrages partiels ou complets de rues et lieux publics.
« S’ils prennent la rue, il y aura des conséquences. On agira jusqu’à ce que l’espace soit totalement libéré et on emploiera la force minimale nécessaire et suffisante. Elle sera graduée en proportion de la résistance », a-t-elle déclaré.
En outre, elle a indiqué que « les auteurs, complices et instigateurs de ce type d’infraction » seront identifiés, ainsi que les véhicules utilisés.
« Pour tous les coûts des opérations de sécurité, les factures seront envoyées aux organisations et aux personnes responsables. L’État ne paiera pas pour l’utilisation des forces de sécurité », a-t-elle ajouté.
Dans un communiqué, les grands-mères de la place de Mai se sont jointes à des organisations sociales et des syndicats qui ont exprimé leur inquiétude et ont affirmé que l’annonce de Bullrich « ne respecte pas les droits élémentaires prévus par la Constitution et les normes internationales pour les citoyens qui souhaitent manifester leur mécontentement à l’égard des mesures de chaque gouvernement en place ».
La protestation sociale est un droit, mais aussi une garantie pour le dialogue démocratique entre le peuple et ses représentants. Les pires tragédies de notre histoire sont venues de la main des politiques répressives, ont-elles manifesté
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