La vice-ministre de l’Économie et de la Planification, Johana Odriozola, a expliqué à la Commission des services de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire (parlement) l’impact des Mipymes sur l’activité commerciale de l’île.
Comme aspects positifs du développement de ces acteurs économiques, elle a souligné la création de nouveaux emplois, la relance de productions nationales notamment par un travail avec des entreprises publiques.
Il a également permis l’organisation du travail du secteur privé et pour plusieurs familles et personnes les Mipymes constituent un projet de vie sur l’île.
Cependant, a souligné la vice-ministre, certaines de ces entités pratiquent des prix abusifs en profitant du déficit de l’offre nationale et de l’absence de marché légal de devises étrangères, ainsi que l’évasion fiscale ou la sous-imposition.Sur les 9 700 Mipymes que compte le pays, 183 seulement sont liées à un projet local, ce qui témoigne du peu d’insertion effective dans les stratégies de développement municipal.
Odriozola a indiqué que les modifications au cadre juridique des Mipymes reposaient sur un vaste processus de consultation avec tous les organes de l’administration centrale de l’État, les gouverneurs et les organes de l’État.
Dans le cadre des transformations, il est proposé de créer un Institut de prise en charge des acteurs non étatiques relevant du Conseil des ministres.
Cette entité, a expliqué la vice-ministre, ne doit pas avoir une structure verticale, puisque des directions ont été créées dans les provinces et les municipalités pour la prise en charge de ces acteurs.
Elle a indiqué que la décentralisation des processus d’approbation de Mipymes était en cours dans les municipalités, alors qu’ils sont jusqu’à présent gérés par les organismes centraux.
Elle a indiqué que les travaux et consultations se poursuivront sur les questions de réglementation des prix, ainsi que sur la réglementation des dénominations des entités.
Depuis l’adoption de la politique économique du pays en 2021, neuf mille 988 acteurs économiques ont été acceptés dans la nation caribéenne, et parmi eux neuf mille 747 sont des micro, petites et moyennes entreprises.
La vice-ministre a précisé que selon les rapports de 2022, la contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) Total de ces nouveaux acteurs est de 7,7 pour cent, ce qui montre que la majeure partie de la charge économique du pays se trouve dans le secteur étatique.
Elle a précisé qu’une augmentation de ce chiffre est prévue pour 2023.
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