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L’ONU disposée à renforcer son soutien à l’Équateur face aux défis critiques en matière de sécurité

Nations Unies, 12 janvier (Prensa Latina) L’Organisation des Nations Unies (ONU) a proposé son soutien aux autorités équatoriennes face aux défis sécuritaires critiques auxquels le pays est confronté, a confirmé aujourd’hui Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général António Guterres.

L’équipe de l’ONU dans la nation sud-américaine, dirigée par la coordinatrice résidente Lena Savelli, a offert lors d’une récente rencontre avec des dirigeants équatoriens d’augmenter le soutien face à la vague de violence, avec notamment les prisons aux mains de groupes du crime organisé et plus de 170 personnes toujours séquestrées.
Ce vendredi, le haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a demandé que toute mesure d’urgence visant à lutter contre la violence en Équateur soit « proportionnée et limitée à ce qui est requis par la situation sécuritaire ».
« Toute restriction doit respecter les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité et de non-discrimination », a-t-il souligné dans un communiqué .
Türk a précisé que les pouvoirs conférés aux forces armées pour les tâches de sécurité publique doivent être exceptionnels, limités dans le temps et subordonnés aux autorités civiles auxquelles il faut rendre des comptes.
« Toutes les opérations des forces de sécurité doivent être fondées sur le principe de non-discrimination et conformes au droit international. Cela est également crucial pour maintenir la confiance publique et la cohésion sociale au cours de ces opérations », a ajouté le haut commissaire.
Il a rappelé que les droits de l’homme devaient être au centre de toutes les politiques visant à mettre fin à la violence. Il s’agit notamment de s’attaquer aux causes structurelles et à leur origine.
Cette semaine, le président équatorien, Daniel Noboa, a déclaré l’existence d’un conflit armé interne en Équateur, et a appelé à intensifier la guerre contre les bandes criminelles.
Dans son dernier rapport, le Service national de prise en charge des personnes privées de liberté a assuré qu’il continuait à travailler aux côtés de la Police nationale et des forces armées pour la libération et la protection de l’intégrité des agents pénitentiaires.
Plus de 22 000 agents en uniforme effectuent des patrouilles et des perquisitions dans les rues à la recherche de membres d’organisations criminelles, désormais considérées comme terroristes et responsables de la vague de violence dans le pays.
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