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L’Équateur face à un conflit armé interne

Quito, 13 janvier (Prensa Latina) L’Équateur conclut aujourd’hui l’une des semaines les plus tendues de ces derniers temps par des actes violents qui ont conduit à la déclaration d’un état d’urgence et à la reconnaissance de l’existence d’un conflit armé interne.

Ce dernier décret du président Daniel Noboa montre à quel point les groupes criminels ont étendu leur pouvoir et leur présence tant dans le système pénitentiaire que dans les rues du pays.
Il a affirmé que le pays andin est «en guerre» contre les groupes narco-terroristes et a confirmé que son gouvernement ne céderait pas aux criminels.
Une série d’émeutes carcérales a conduit le président à décréter l’état d’urgence pour 60 jours afin de «reprendre le contrôle», mais la mesure a déclenché davantage de violence avec des incendies de voitures et des explosions dans les rues de plusieurs provinces, dont Quito, la capitale.
Nous sommes dans un conflit armé, non international, nous luttons pour la paix nationale, nous luttons également contre les groupes terroristes, qui représentent aujourd’hui plus de 20 000 personnes, a souligné le président.
Au moins 10 personnes ont été tuées et plus de 850 ont été arrêtées dans l’ensemble du pays au cours des plus de sept mille huit cents opérations menées par les forces de l’ordre dans le cadre de l’état d’urgence.
Ce samedi, les prisons continuent d’être au mains des prisonniers, plus de 150 personnes sont toujours détenues dans différents pénitenciers et au moins cinq détenus se sont évadés la nuit dernière du pénitencier du Littoral, le plus grand et le plus dangereux du pays, théâtre d’émeutes sanglantes.
Dans ce contexte, le président a déclaré dans une interview à une radio locale qu’il devrait prendre des mesures économiques sévères « parce qu’une guerre coûte de l’argent ».
Jeudi soir, il a envoyé un projet de loi économique urgent à l’Assemblée nationale (Parlement) stipulant l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 12 à 15 pour cent, une mesure que des experts considèrent comme néolibérale et qui affectera les secteurs vulnérables.
peo/rgh/avr

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