Dans un communiqué, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué les engagements pris par le nouveau président pour promouvoir la paix, la justice sociale, le développement humain, la transparence et une réforme démocratique.
Il a réaffirmé que l’ONU était prête à accompagner le Guatemala et ses compatriotes dans leurs efforts.
Arévalo a prêté serment dans les premières heures de ce lundi et sera président de la nation centraméricaine pour la période 2024-2028 après une longue journée inédite et retardée par ses adversaires.
Dans ses premiers mots à la nation, le nouveau mandataire a qualifié cette journée d’historique et de transcendantale.
Je suis profondément honoré, a-t-il ajouté, par la démonstration de la force nécessaire pour résister et par l’unité et la confiance que nous pouvons transformer le paysage politique au Guatemala.
« Ce moment ne représente pas seulement un accomplissement personnel, mais un pas ferme vers un avenir où la participation citoyenne et le changement positif l’emporteront », a déclaré le sociologue de profession.
Il a assuré vouloir s’attaquer à la corruption profondément enracinée dans le pays.
Selon plusieurs analystes, son arrivée au pouvoir confirme un réveil politique au sein d’une population lasse de ce fléau et d’autres maux comme l’impunité, l’injustice sociale et les discriminations.
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