Maria Isabel Salvador, chef du BINUH, a souligné que de multiples crises prolongées conduisent la nation antillaise à une étape critique, tout en mettant en garde contre une augmentation sans précédent des enlèvements et autres crimes.
António Guterres, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), a rapporté que près de 5 000 personnes avaient perdu la vie en Haïti en 2023 à cause de la violence des groupes armés.
Guterres s’est dit consterné par le nombre stupéfiant d’actes de sang et autres perpétrés par les gangs armés, phénomène qui continue de s’aggraver et de détruire la vie des Haïtiens, en particulier à Port-au-Prince.
En décembre dernier, il a mis en garde contre les progrès limités du dialogue entre les acteurs politiques en Haïti, tout en appelant au rétablissement des institutions démocratiques qui doivent garantir des élections crédibles, participatives et inclusives pour parvenir à un état de droit et à une sécurité durables.
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