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Le gouvernement équatorien n’a pas les ressources nécessaires pour payer les salaires de janvier

Quito, 26 janvier (Prensa Latina) Le vice-ministre de Gouvernement de l'Équateur, Esteban Torres, a averti que l'exécutif se trouve aujourd'hui sans ressources pour payer l'intégralité des salaires du secteur public de ce mois-ci.

« Pour le moment, nous ne savons toujours pas si 100 pour cent des salaires publics de janvier pourront être payés », a-t-il déclaré dans une interview accordée à une radio locale.
Il a fait valoir que le pays est confronté à un « terrible déficit budgétaire » et c’est pourquoi il cherche à dialoguer avec les groupes législatifs pour trouver des alternatives de financement.
Il a expliqué que le déficit s’élève à environ huit milliards de dollars, une dette qui, selon lui, est héritée des administrations précédentes.
Il a ajouté que dans le contexte de conflit armé interne que traverse l’Équateur, les opérations militaires et policières contre le crime organisé sont la priorité.
En raison du manque de liquidités, le gouvernement de Daniel Noboa a soumis à l’Assemblée nationale (Parlement) un projet économique urgent visant à augmenter la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), une proposition qui se heurte à une farouche opposition.
Ce samedi 27 janvier, la séance plénière du Parlement doit analyser l’initiative, dont la version originale a déjà subi des modifications au sein de la Commission de Développement Économique et propose désormais une augmentation de la TVA de 12 à 15 pour cent pendant deux ans et à 13 pour cent de façon permanente.
Des experts, des organisations sociales et des mouvements politiques ont exprimé leur rejet de l’augmentation de cet impôt, car cela affecterait les poches des classes moyennes et inférieures et ont présenté d’autres alternatives qui n’affecteraient pas la majorité de la population mais plutôt les plus riches.
Le président de la Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur (Conaie), Leónidas Iza, a pour sa part affirmé que sous prétexte de guerre interne dans le pays, le président s’est soumis à la politique du Fonds monétaire international (FMI).
peo/rgh/avr

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