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Fusillades, incendies et destructions de biens en Haïti

Port-au-Prince, 7 février (Prensa Latina) Le Premier ministre haïtien Ariel Henry n’a toujours pas présenté sa lettre de démission et des manifestants en colère ont saccagé et incendié aujourd’hui plusieurs locaux.

Des coups de feu et des tirs d’armes automatiques ont été entendus dans plusieurs localités du pays, comme hier après-midi, et plusieurs personnes ont déjà été blessées et une a perdu la vie.
La mairie, le tribunal de paix et la Croix-Rouge haïtienne ont été détruits puis brûlés par les manifestants dans la localité de Juana Méndez, où un commissariat a également été attaqué la veille.
Les autorités haïtiennes ont réaffirmé aujourd’hui l’interdiction de porter des armes à feu lors de manifestations antigouvernementales.
Tout citoyen surpris avec des armes de tout calibre sur la voie publique pendant les marches sera sanctionné conformément à la loi.
Il en va de même pour ceux qui optent pour la violence en portant délibérément atteinte à la vie et aux biens d’autrui.
Le Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Edler Guillaume, a rappelé que le droit de manifester est garanti.
Nombreux sont ceux qui réaffirment dans le pays qu’Ariel Henry, Premier ministre d’Haïti, doit quitter le pouvoir aujourd’hui et que son refus pourrait dégénérer en un chaos total.
Le 21 décembre 2022 a été signé un accord stipulant que Henry resterait en fonction pendant 14 mois et qu’il quitterait son poste le 7 février 2024.
Celui-ci devait former un nouveau gouvernement, mettre en place un conseil électoral provisoire et prendre en charge l’organisation des prochaines élections.
Devant son silence sur le sujet et l’absence d’une attitude qui satisfait ses détracteurs, les opposants ont commencé à fomenter des protestations.
peo/rgh/joe

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