«Les autorités suédoises, pour des raisons qui défient toute logique sauf une, ont démontré dès le début qu’elles n’avaient pas pris au sérieux la finalisation de l’affaire ou même son traitement en général», a déclaré Zajárova à la presse.
La porte-parole a lié la fin de l’enquête à la crainte de «révéler la vérité», tout en constatant que Moscou «suivra avec intérêt» les résultats d’enquêtes similaires en Allemagne et au Danemark.
Ce mercredi, le ministère public suédois a annoncé la clôture de l’enquête sur le sabotage des gazoducs russes, sous prétexte que l’affaire ne relève pas de la juridiction du pays.
Il a cependant remis aux autorités allemandes des documents qui peuvent être utilisés comme preuves dans l’enquête allemande sur ces explosions.
Le 26 septembre 2022, trois des quatre lignes des gazoducs russes Nord Stream 1 et 2 ont été la cible d’un sabotage par des charges explosives au fond de la mer Baltique, près d’une île danoise et au large des côtes suédoises, zones sous contrôle de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
En février 2023, le journaliste étasunien Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, a déclaré que des plongeurs militaires nord-américains avaient placé des charges explosives sous les gazoducs russes pendant les exercices Baltops de l’OTAN, à la mi-2022, puis activées par les Norvégiens.
L’Allemagne, le Danemark et la Suède ont refusé d’enquêter avec la Russie sur ces sabotages et ne partagent pas pour le moment les résultats de leurs enquêtes.
Le Kremlin a déclaré à plusieurs reprises que l’enquête sur l’attentat contre les Nord Stream devait être transparente et que le monde devait connaître le coupable.
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