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Une conseillère municipale abattue en Équateur

Quito, 8 février (Prensa Latina) Un nouveau fait de violence politique touche aujourd’hui l’Équateur et il s’agit de l’assassinat par balle de la conseillère municipale Diana Carnero de la localité de Naranjal, province de Guayas, laquelle était membre du mouvement Révolution Citoyenne (RC).

La jeune femme, âgée de 32 ans, a été atteinte par plusieurs balles alors qu’elle se trouvait dans une rue de sa commune en train de photographier et de filmer l’état des voies publiques.
Bien qu’elle ait été transportée en ambulance dans un hôpital du secteur, les médecins ont confirmé son décès en raison de la gravité de ses blessures.
La présidente de RC, Luisa González, a condamné le crime et exprimé sa solidarité avec la famille de la conseillère, la qualifiant de « femme courageuse et dévouée à son peuple ».
Les médias locaux rapportent que, comme dans d’autres villes de l’Équateur, Naranjal a connu ces dernières années une augmentation des assassinats, des extorsions, des vols et d’autres crimes liés aux conflits entre bandes criminelles.
L’assassinat de Carnero s’ajoute à d’autres cas de violence politique dans le pays, où il y a eu 88 cas d’attaques contre des représentants politiques entre 2022 et 2023, dont l’assassinat du candidat présidentiel Fernando Villavicencio, a indiqué un rapport de l’Observatoire citoyen de la violence politique.
Le nombre d’homicides dans cette nation sud-américaine a atteint un triste record historique en 2023, avec sept mille 878 morts violentes dont seulement 584 cas ont été résolues.
Le 9 janvier dernier, face à une vague d’attentats et d’actions violentes attribuées au crime organisé, le président Daniel Noboa a décrété l’état d’urgence et l’existence d’un conflit armé interne dans le pays.
Depuis lors, six mille 341 personnes ont été arrêtées, dont 241 pour terrorisme présumé, dans plus de 75 000 opérations policières et militaires.
peo/mem/avr

 

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