Les opérations ont dû être suspendues et, dans d’autres cas, elles ont été plus lentes, ce qui a eu des répercussions sur l’assistance prévue à la population, en particulier aux personnes déplacées.
L’accès aux lieux d’accueil est difficile pour les agences humanitaires et la distribution de l’aide vers le sud est compromise par les difficultés d’accès au port.
La violence a également conduit au pillage d’une entité de distribution dans le sud, ce qui entravera sérieusement ses opérations dans les prochains jours.
Les troubles affectent également les activités commerciales et commerciales, y compris la fourniture de denrées alimentaires.
Selon une étude récente du Programme alimentaire mondial (PAM), les semaines d’insécurité ont entraîné une hausse de 23 pour cent des prix des aliments dans plusieurs départements.
Selon le PAM, environ 90 000 personnes ont été touchées par ces hausses, ce qui limite leur accès aux produits de base.
Les organisations internationales avertissent que la poursuite des manifestations et des blocus pourrait encore aggraver la situation alimentaire de la population.
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