L’appel invite les citoyens, les autorités locales, les entreprises publiques et privées, les fondations, les syndicats, les forces politiques et les organisations de solidarité à contribuer à l’initiative.
En tant que bénéficiaires d’aide alimentaire et de produits de première nécessité sur l’île, CubaCoop a cité des hôpitaux et autres établissements de santé, des orphelinats et des centres éducatifs de la nation antillaise.
Dans son appel, l’association, créée en 1995 pour renforcer la coopération entre les deux pays, en particulier la coopération décentralisée, a rappelé que Cuba et son peuple ont souffert pendant plus de six décennies des conséquences du blocus économique, commercial et financier des États-Unis, une politique qu’elle a qualifiée de criminelle.
Le siège de Washington provoque les privations les plus dures dans divers domaines, y compris l’alimentation, a-t-elle souligné.
Selon le président de CubaCoop, Victor Fernandez, l’intention de cet appel est que d’autres organisations se joignent à la collecte.
Depuis près de 30 ans, cette association française a lancé des dizaines de projets pour accompagner le développement socio-économique de l’île dans des secteurs allant de l’eau et de l’assainissement aux énergies renouvelables, à la sécurité alimentaire, à la culture et au sport.
Fernandez a insisté sur sa vision selon laquelle le soutien à Cuba doit englober à la fois la composante politique, marquée par la dénonciation et la condamnation du blocus, et la composante économique, qui est la coopération, l’encouragement des investissements et des facilités pour les entrepreneurs français à faire des affaires dans ce pays assiégé des Caraïbes.
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