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Plus de 10 000 personnes détenues en Équateur depuis la déclaration de conflit armé interne

Quito, 25 février (Prensa Latina) Le nombre de personnes détenues en Équateur à la suite des opérations dans le cadre du conflit armé interne s’élève à 10 mille 134, selon le bilan officiel de sécurité divulgué aujourd’hui.

Depuis le 9 janvier dernier, jour où le président Daniel Noboa a reconnu l’existence du conflit en raison de l’augmentation du crime organisé dans le pays, 126 436 opérations ont été menées au niveau national.
Au cours de ces actions conjointes, les Forces armées et la Police nationale ont saisi à ce jour trois mille quarante armes à feu, 19 mille 919 explosifs, plus de 353 mille dollars en espèces et 64 tonnes de drogues.
Dans la nuit de ce samedi, les forces de sécurité ont en outre arrêté deux hommes qui se sont déguisés en militaires pour voler des armes dans une installation de l’armée dans la localité de Portoviejo, province de Manabí.
Selon un communiqué des Forces armées, les sujets ont d’abord laissé un militaire inconscient pour entrer dans l’enceinte, puis d’autres soldats ont réussi à neutraliser les criminels.
L’Équateur est considéré comme l’un des pays les plus violents au monde, avec 45 homicides volontaires pour 100 000 habitants en 2023.
Le pays reste en proie à un état d’urgence et à un conflit armé interne, décrets par lesquels le président Noboa a ouvert une porte légale pour que les militaires et les policiers agissent avec toutes leurs ressources pour neutraliser les 22 groupes criminels identifiés comme terroristes.
En réponse aux préoccupations concernant le maintien de la présence de militaires au sein des prisons du pays après la fin de l’état d’urgence, le chef du Commandement conjoint des forces armées de l’Équateur, Jaime Vela, a assuré cette semaine que les militaires resteraient dans les prisons «jusqu’à ce que cela soit nécessaire».
Le chef de l’État a confirmé à plusieurs reprises son soutien au travail des forces de l’ordre, bien que des citoyens et des organisations civiles aient fait état de violations présumées des droits des détenus par la police et l’armée.
peo/Jha/avr

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