Dans un manifeste auquel Prensa Latina a eu accès, les différents collectifs ont condamné les crimes de Tel Aviv qui ont provoqué la mort de près de 30 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants.
« Nous dénonçons également et avec la même force la complicité directe de ceux qui financent et justifient ces crimes de guerre et contre l’humanité, principalement les États-Unis suivis de leurs alliés occidentaux », souligne le texte.
En ce qui concerne le gouvernement équatorien, ils ont déclaré désapprouver le soutien apporté depuis le début de l’agression contre les habitants de la bande de Gaza et ont accusé Noboa et la ministre des Affaires étrangères Gabriela Sommerfeld d’être « complices du génocide ».
Ils demandent par ailleurs la démission de la ministre et la rupture des relations diplomatiques avec l’État israélien.
Dans ce document, ils ont en outre affirmé que les attaques en cours « n’ont absolument rien à voir avec aucun droit à la défense » et les ont qualifié de méthodes visant à l' »extermination systématique du peuple de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem ».
L’objectif, selon les organisations, est la colonisation totale des territoires gazaouis et l’éradication de toute présence du peuple palestinien dans ces territoires, ce qui est rejeté par des millions de voix dans le monde alors qu’Israël intensifie son agression.
Nous demandons un cessez-le-feu immédiat et permanent qui mette un terme au génocide, permette l’entrée de l’aide humanitaire et ouvre la voie à des négociations de paix débouchant sur la reconnaissance d’un État palestinien, ont manifesté les signataires.
peo/jcm/avr