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L’ONU pour un accès humanitaire rapide et sans entrave au Soudan

Nations Unies, 27 février (Prensa Latina) Les Nations Unies (ONU) considèrent aujourd'hui qu'un accès humanitaire rapide et sans entrave est vital pour soutenir la population prise au piège dans le conflit au Soudan.

Concernant les informations dénonçant les interdictions imposées par les Forces armées soudanaises d’empêcher l’entrée de l’aide transfrontalière via le Tchad, l’organisation a prévenu que la crise humanitaire au Darfour ne fera qu’empirer.
Près de neuf millions de personnes ont besoin de produits vitaux et plus de cinq millions sont confrontées à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë, selon les Nations Unies.
« Que ce soit depuis l’autre côté de la frontière ou au travers des lignes de conflit au Soudan, nous avons besoin d’un accès humanitaire rapide et sans entrave pour atteindre les personnes dans le besoin où qu’elles se trouvent », a reconnu lundi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Les fournitures arrivant du Tchad constituent une bouée de sauvetage pour les civils de la capitale soudanaise, a-t-il fait remarquer.
Depuis juillet de l’année dernière, les travailleurs humanitaires ont ainsi distribué plus de 8 700 tonnes métriques d’aide vitale, atteignant au total plus de 1,5 million de personnes au Darfour.
Malgré son importance stratégique, le directeur du Programme alimentaire mondial dans le pays, Eddie Rowe, a dénoncé le fait que les autorités bloquaient la frontière, fermaient le couloir de l’aide humanitaire et limitaient les opérations.
En conséquence, le PAM s’est vu obligé de restreindre ses opérations transfrontalières entre le Darfour et le Tchad.
Pour sa part, la coordinatrice humanitaire des Nations Unies dans le pays, Clémentine Nkweta-Salami, a mis en garde contre des attaques contre des volontaires travaillant avec des organisations de la société civile.
Elle a exigé que les travailleurs humanitaires locaux au Soudan doivent être en mesure d’effectuer en toute sécurité leur travail essentiel et vital, qu’ils proviennent de l’ONU, d’organisations non gouvernementales ou simplement de groupes communautaires.
Le personnel national et les volontaires locaux sont en première ligne de la réponse humanitaire au Soudan, où la situation humanitaire est véritablement terrifiante, a ajouté Nkweta-Salami.
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