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Selon l’ONU, les migrations en Amérique latine bénéficient aux économies locales

Nations Unies, 27 février (Prensa Latina) La migration en Amérique latine comble d’importantes lacunes sur les marchés du travail locaux et stimule la demande de biens et de services dans les pays et communautés d’accueil, selon deux nouvelles études de l’ONU.

Les analyses, diffusées par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), assurent que ce phénomène peut augmenter les recettes fiscales et favoriser la croissance économique, et ce après avoir analysé son impact sur des pays comme le Chili, la Colombie, le Costa Rica, l’Équateur, le Mexique et le Pérou.
Dans le même temps, elles mettent en garde contre le fait que les réfugiés et les personnes déplacées sont souvent confrontés à des situations vulnérables et à des défis tels que la xénophobie et la discrimination.
Bien que la majorité de cette population soit en âge de travailler, qu’elle ait un niveau d’instruction élevé et qu’elle soit employée, elle est souvent surqualifiée et engagée dans des activités informelles, ce qui limite ses revenus et réduit sa capacité à se nourrir.
Les rapports Venezuéliens au Chili, Colombie, Équateur et Pérou-Une chance de développement et d’Intégration socio-économique des populations déplacées de force en Amérique latine et dans les Caraïbes soulignent la nécessité de faciliter l’accès des migrants aux marchés du travail.
Ils reconnaissent également la nécessité de leur fournir des services de base tels que l’éducation et la santé afin qu’ils puissent mieux contribuer à leurs pays d’accueil.
Bien que le premier rapport ait révélé que la plupart des Vénézuéliens souhaitaient rester dans leur pays d’accueil, il a reconnu que leur participation à la communauté se limitait principalement à l’activité religieuse, malgré le partage de la langue et des liens culturels.
Dans les quatre pays d’accueil, 26 à 40 % des migrants vénézuéliens ont signalé des cas de discrimination, en particulier les femmes et les jeunes.
Les rapports s’accordent sur le fait que la xénophobie et la discrimination peuvent avoir un impact négatif sur l’intégration socio-économique et nuire à leur capacité de participer là où ils sont établis.
Selon le UNHCR, ces publications représentent une étape fondamentale pour promouvoir des solutions et assurer la pleine intégration socio-économique de cette population dans les pays d’accueil.
Cet organisme des Nations Unies estime que 22,1 millions de personnes déplacées étaient encore sur le continent américain à la mi-2023, alors que cet indice en Amérique latine et dans les Caraïbes représentait environ un tiers de toutes les nouvelles demandes d’asile individuelles dans le monde.
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