«Face aux différences, dialogue. Face aux défis, coopération. Face à la diversité, plus d’unité. Face à la guerre et à la violence, défendons la paix! », a manifesté le mandataire lors du VIIIe Sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) dans cette capitale.
Lors du rendez-vous, qui commémore les 10 ans de la proclamation de la région comme Zone de Paix, Diaz-Canel a assuré que « soutenir la paix c’est défendre le droit de chaque peuple de choisir librement son modèle politique et sa propre voie vers le développement économique et social ».
Il a insisté sur la nécessité de préserver la tranquillité afin que les peuples puissent continuer à se rapprocher et à débattre de manière civilisée et respectueuse.
Il a également souligné que défendre la paix signifiait aussi rejeter davantage les mesures coercitives unilatérales et les blocus imposés par des pays puissants qui prétendent être des juges universels pour isoler et soumettre des États souverains.
Le président cubain a en outre estimé que la proclamation de la région comme Zone de paix est très jeune mais qu’elle constitue sans aucun doute un succès historique dans l’histoire tout aussi jeune de la CELAC.
Il a souligné l’honneur que représente pour Cuba la signature de ce document emblématique par les chefs d’État et de gouvernement des 33 pays de la région au Sommet de La Havane de 2014.
Il a qualifié cette proclamation d’espoir pour des millions de personnes, dont la principale préoccupation est la survie dans un monde déchiré par la violence et les guerres.
À cet égard, il a noté que la paix n’était pas seulement un droit légitime de tous les peuples, mais aussi une condition fondamentale de la jouissance de tous les droits de l’homme.
« La région et le monde ont besoin de la paix pour concentrer toutes leurs capacités, leur intelligence et leurs ressources pour faire face aux véritables ennemis de l’espèce humaine que sont la faim, la pauvreté, le changement climatique, l’analphabétisme, les maladies, l’épuisement des ressources naturelles et la marginalisation de la population », a averti le chef d’État cubain.
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