«Je suis profondément préoccupé par le fait que dans cette poudrière, toute étincelle puisse conduire à une conflagration beaucoup plus large», a souligné le représentant lors d’une séance d’information destinée aux 47 États membres du Conseil des droits de l’homme.
Le haut-commissaire a estimé que le risque était latent que la guerre engloutisse tous les pays du Moyen-Orient.
À cet égard, il a appelé la communauté internationale à faire tout ce qui était en son pouvoir pour éviter une nouvelle escalade dans la bande de Gaza.
Les risques pour la stabilité régionale étaient déjà évidents dans le sud du Liban, a déclaré Türk en jugeant «extrêmement préoccupante» la montée des hostilités et les échanges de tirs avec Israël sur la Ligne bleue qui sépare les deux pays et qui est surveillée par l’ONU.
Près de 200 personnes ont été tuées sur le territoire libanais depuis le 7 octobre, dont des enfants, des auxiliaires médicaux et des journalistes, a-t-il déploré.
Dans le même temps, près de 90 000 personnes ont été déplacées par la violence dans ce pays, et l’on comptabilise « d’importants dégâts au sein des installations de santé, écoles et autres infrastructures vitales », a ajouté le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU.
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