La nation caribéenne est plongée dans une spirale de violence, qui a fortement augmenté depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021.
« On peut arranger ça. Mais nous aurons besoin d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, du consentement du pays hôte et que toutes les dépenses de la mission soient couvertes », a écrit Bukele sur le réseau social X.
Le mandataire salvadorien a assuré que si le Conseil de sécurité des Nations Unies et le gouvernement haïtien l’acceptent, il pourrait corriger la situation, relate le quotidien numérique El Mundo dans son édition de ce dimanche.
Le Gouvernement salvadorien applique une politique de sécurité contre les bandes criminelles qui a permis l’arrestation de plus de 78 000 membres ou collaborateurs présumés de ces groupes.
En janvier 2023, le vice-président Félix Ulloa a rencontré les autorités haïtiennes et a annoncé que le Salvador installerait un bureau dans ce pays pour fournir des conseils dans la lutte contre la criminalité.
Dans le même temps, des médias comme Europa Press se sont fait l’écho de cette proposition après que ces dernières semaines, Port-au-Prince, la capitale haïtienne, ait été le théâtre d’une escalade de la violence entre les bandes qui se disputent le contrôle de la ville.
La semaine dernière, un chef de gang a menacé le gouvernement haïtien de déclencher une guerre civile si son Premier ministre, Ariel Henry, ne démissionnait pas.
Le gouvernement haïtien a prolongé ce jeudi l’état d’urgence dans son département ouest, où se trouve la capitale, pour un mois de plus, après une escalade de la violence des gangs qui cherchent à renverser l’exécutif, tandis qu’Henry se trouve toujours à l’étranger sans pouvoir atterrir sur l’île.
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