Sur son compte du réseau social X, Rodriguez a souligné que le châtiment criminel infligé par cette législation aux familles cubaines viole les droits de l’homme et le droit international, et témoigne de l’échec de la politique nord-américaine envers la Révolution.
La loi Helms-Burton prévoit des restrictions au commerce, aux transactions, aux voyages à destination et en provenance du territoire national insulaire, ainsi que des restrictions à la vente de biens dans lesquels Cuba ou des citoyens de l’île ont un intérêt.
Avec sa promulgation, elle a éliminé la possibilité unilatérale de lever le siège de l’île et a établi que celui-ci resterait en vigueur jusqu’à ce qu’il existe à Cuba ce que Washington appelle un gouvernement de transition certifié les États-Unis.
Les troisième et quatrième sections de la loi Helms-Burton sont restées inactives jusqu’en 2019, date à laquelle le président de l’époque Donald Trump a autorisé leur application afin d’empêcher la normalisation des relations entre Cuba et les États-Unis.
Selon des spécialistes, la loi Helms-Burton constitue, avec la loi Torricelli (signée en 1992), un obstacle énorme à une relation stable, institutionnalisée, durable et irréversible entre les deux peuples.
Elles signifient également la violation des principes de l’égalité souveraine et de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un État, qui sont des règles obligatoires du droit international.
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