Il existe un risque croissant d’une catastrophe politique et sécuritaire plus large, ce qui doit être évité à tout prix, a déclaré le responsable de l’ONU dans un communiqué.
« Toute tentative des extrémistes visant à transformer le conflit en conflit religieux doit être rejetée. Ne pas le faire ne fera que semer la discorde et récolter davantage de violence et d’extrémisme », a-t-il estimé.
Wennesland a assuré que la guerre à Gaza affecterait le Moyen-Orient pour les années à venir.
Le conflit dans cette enclave côtière met en grand danger la fragile stabilité de la région, a-t-il souligné.
Il a noté que le Ramadan, le mois sacré pour les musulmans, se caractérise cette année « par une crise humanitaire qui se détériore rapidement, l’effondrement de l’ordre public à Gaza, un nombre croissant de victimes civiles et une instabilité croissante ».
Il a également exhorté Israël, en tant que puissance occupante, à maintenir le statu quo dans les lieux saints de Jérusalem-Est, une zone contrôlée par ce pays depuis 1967.
« Je prends note de l’assurance des autorités israéliennes de permettre à la population musulmane de Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, d’accéder aux lieux saints », a déclaré Wennesland.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé de limiter l’entrée des musulmans sur l’esplanade des mosquées de cette ville, mais a ensuite fait marche arrière face à une vague de critiques internationales et d’alertes des agences de sécurité israéliennes, qui prédisaient des émeutes si la mesure était adoptée pendant le Ramadan.
J’appelle toutes les parties à s’abstenir de toute provocation et à faire preuve d’un maximum de retenue pendant cette période, a exhorté Wennesland.
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