Ce terminal international est fermé depuis plus de 15 jours, et il a été assiégé par les gangs qui voulaient empêcher l’arrivée du Premier ministre, Ariel Henry, alors qu’il achevait un périple qui l’a conduit au Kenya puis en territoire nord-américain. Ce dernier a depuis démissionné.
Washington a récemment déployé un commandement pour assurer la sécurité de son siège diplomatique dans le pays antillais.
L’opération a été effectuée entre 02:00 et 03:00 (heure locale) avec l’utilisation d’un hélicoptère dans lequel ont été évacués certains membres de son personnel accrédité sur place.
Cette décision a été prise après que des coups de feu ont été tirés près de la mission diplomatique nord-américaine.
Pour sa part, le site numérique Haïti libre a publié une déclaration de la chef du Commandement Sud des Forces Armées des États-Unis, Laura Richardson, qui n’exclut pas l’envoi de troupes dans ce pays antillais.
Le 7 mars, le gouvernement du Premier ministre Ariel Henry, qui a démissionné le 11 mars, a décrété l’état d’urgence pour un mois, en raison de la violence continue des gangs et de la panique collective.
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