Par : Osvaldo Cardosa Samón
Le journaliste Cosme Rímoli décrit dans un long article, publié sur le portail R7, comment Alves a réussi à quitter la prison après seulement 14 mois de détention et avoir payé un million d’euros, le montant exigé comme caution.
Il est sorti «la tête haute, aux côtés de son avocate» et «feignait de ne pas entendre les cris des journalistes», alors qu’il était protégé par les Mossos d’Esquadra, la police de Catalogne, rapporte Rímoli.
Il précise que la législation espagnole sur les délits sexuels est ainsi faite et prévoit des paiements qui diminuent la peine ou facilitent la liberté, tandis que les recours sont valables.
Dans le cas de l’ancien joueur la garantie qui ne s’échappera pas est la remise de ses passeports (brésilien et espagnol).
Selon le journaliste, la presse espagnole a reflété ce lundi les dures paroles du président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, sur la libération de l’ancien sportif qui aurait commis un viol dans la nuit du 30 décembre 2022.
« Avec l’argent que Daniel Alves a ou que quelqu’un peut lui prêter, il ne peut acheter l’offense qu’un homme fait à une femme en commettant un viol, alors que le sexe est une chose faite à deux et doit être permise et consentie par deux. C’est un crime », a déclaré Lula.
Rímoli affirme que la majorité de l’opinion publique espagnole s’oppose à la libération d’Alves.
Le chroniqueur avertit qu’en plus de l’indignation pour sa remise en liberté, il y a la crainte concrète que l’ancien joueur puisse fuir l’Espagne.
L’avocate de la victime a protesté avec véhémence contre sa libération.
« C’est un scandale. Je suis choquée et indignée… il semble que la prison soit pour ceux qui n’ont pas d’argent. Ma cliente se sent à nouveau violée », a manifesté Ester Garcia.
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