Les barricades imposées à l’entrée des communautés ne sont pas une nouvelle initiative, mais elle s’étend aux bidonvilles de Pétion-Ville. Cette zone, caractérisée par la paix, est convoitée par les bandes criminelles puisqu’elle fait partie des 20 % du territoire que les gangs ne contrôlent pas à Port-au-Prince.
La terreur est si notoire que certains quartiers disposent déjà de brigades chargées de surveiller les entrées et les sorties.
La création de ces détachements populaires est une volonté des voisins de préserver leurs vies et leurs biens, et bien qu’ils soient conscients du travail de la police, ils savent qu’il est insuffisant pour stopper une coalition de gangs qui mènent des attaques et des pillages coordonnés.
Dans ce contexte, la Police nationale haïtienne renforce la surveillance du Palais national.
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