Le président de la nation caribéenne, Miguel Diaz-Canel, a déclaré sur son compte du réseau social X que c’est par ce mémorandum qu’un sombre sous-secrétaire d’État nord-américain est entré dans l’histoire de Cuba, dévoilant l’essence génocidaire de l’empire et ses plans d’intervention au-dessus des intérêts du peuple.
À cet égard, le président de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire (Parlement), Esteban Lazo, a condamné ce siège criminel et réaffirmé la volonté de l’affronter avec unité et créativité.
De même, le Premier ministre de la République de Cuba, Manuel Marrero, a dénoncé cette politique d’asphyxie de Washington.
Le ministre des Affaires étrangères de l’île, Bruno Rodriguez, a pour sa part dénoncé le fait que depuis 1960 le gouvernement des États-Unis tente d’empêcher La Havane d’obtenir de l’argent et des fournitures afin de réduire les salaires nominaux et réels sur l’île dans le but de provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement.
Il a signalé que la Maison Blanche n’avait pas atteint son objectif ultime, mais que le blocus a un grave impact sur la vie des familles cubaines.
Le 6 avril 1960, le sous-secrétaire d’État nord-américain Lester Mallory a publié un mémorandum condensant la politique de blocus contre La Havane.
« (…) il faut employer rapidement tous les moyens possibles pour affaiblir la vie économique de Cuba (…) une ligne d’action qui, étant aussi habile et discrète que possible, atteigne les plus grands progrès en privant Cuba d’argent et de fournitures, pour réduire ses ressources financières et les salaires réels, provoquer la faim, le désespoir et le renversement du Gouvernement », a expliqué Mallory.
Depuis lors, la stratégie a consisté non seulement à apporter la faim et la misère au peuple de l’île, mais aussi à faire comprendre que la cause de ces malheurs a toujours été l’inefficacité de la gestion du gouvernement cubain et non les « sanctions » de Washington.
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