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Les Nations Unies alarmées par l’entrée en force au sein de l’ambassade du Mexique à Quito

Nations Unies, 7 avril (Prensa Latina) Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré aujourd’hui être alarmé par l’entrée sans autorisation des forces de sécurité équatoriennes dans les locaux de l’ambassade du Mexique à Quito.

   Un communiqué publié hier par son porte-parole a insisté sur le principe cardinal de l’inviolabilité des locaux et du personnel diplomatique et consulaire, rappelant que celui-ci doit être respecté dans tous les cas, conformément au droit international.
   Les violations de cette règle compromettent la recherche de relations internationales normales, fondamentales pour le progrès de la coopération entre les États, a ajouté le texte.
   Guterres a appelé à la retenue en exhortant les deux gouvernements à régler leurs différends par des moyens pacifiques.
   Les événements rapportés dans la nuit de vendredi ont amené à la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays après que des policiers et des véhicules blindés sont entrés de force dans l’ambassade du Mexique en Équateur.
Peu de temps auparavant, le gouvernement de Quito avait refusé un laissez-passer à l’ancien vice-président équatorien Jorge Glas qui se trouvait au sein de la légation diplomatique.
   Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, avait accordé l’asile politique au politicien et compagnon de gouvernement de l’ancien président équatorien Rafael Correa.
   Lopez Obrador a qualifié ce fait de violation flagrante du droit international et de la souveraineté de son pays.
   Par la suite, le mandataire mexicain a demandé à son ministère des Affaires étrangères de procéder de manière légale et immédiate pour déclarer la suspension des relations diplomatiques avec le gouvernement de l’Équateur.
   Des vidéos circulant sur des plates-formes numériques ont montré des policiers escaladant les murs et les clôtures du siège diplomatique.
   L’opération a été condamnée aux niveaux national et international pour violation de l’article 22 de la Convention de Vienne.
   Selon le gouvernement du président équatorien Daniel Noboa, cette entrée en force et cette capture sont dues à des allégations d’abus « des immunités et privilèges accordés à la mission diplomatique qui abritait Jorge Glas, et à l’octroi d’un asile diplomatique contraire au cadre juridique conventionnel ».
peo/lam/ebr

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