L’accès aux soins de santé à Gaza est totalement insuffisant, alors que la capacité de l’OMS et de ses partenaires à aider est constamment perturbée et entravée, a déclaré l’institution dans un communiqué.
Elle a souligné que sur les 36 principaux hôpitaux de cette enclave côtière, où vivent plus de deux millions d’habitants, « seulement 10 continuent à fonctionner dans une certaine mesure et avec de graves contraintes ».
L’entité a également critiqué une éventuelle offensive terrestre contre la ville méridionale de Rafah, frontalière de l’Égypte, car plus d’un million de Palestiniens s’y réfugient.
Israël doit mettre fin au démantèlement systématique des soins de santé à Gaza ; nous réitérons nos appels à la protection des patients, des travailleurs du secteur, des infrastructures et des civils, a-t-elle souligné.
« Les hôpitaux ne doivent pas être militarisés, mal utilisés ou attaqués », a réaffirmé l’OMS.
Elle a également exigé la mise en place d’un mécanisme efficace, transparent et viable pour régler le conflit et assurer la sécurité des caravanes transportant de l’aide, lesquelles se déplacent sur le territoire et dont beaucoup sont la cible d’attaques de l’armée israélienne.
En outre, nous demandons à ce pays de rouvrir des points de passage terrestres supplémentaires pour permettre un accès plus sûr et plus direct à Gaza, a-t-elle demandé.
L’OMS a de nouveau mis en garde contre la famine et la propagation des épidémies, appelant à « un accès sans entrave de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza et à un cessez-le-feu durable ».
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