«Sur instructions du président, nous souhaitons appeler au calme. Nous n’allons pas leur infliger les mêmes abus qu’ils nous ont infligés », a déclaré la secrétaire des Affaires étrangères du Mexique, Alicia Bárcena.
Elle a expliqué qu’il y a eu un appel au calme de la secrétaire de l’Intérieur Luisa María Alcalde, afin que les manifestations, s’il y en a, soient pacifiques.
«Nous n’allons prendre aucune mesure de cette nature. Y a-t-il une réciprocité ? Oui bien sûr que oui. À un moment donné, le gouvernement de l’Équateur prendra ses décisions, mais sans que nous le forcions », a-t-elle déclaré lors de la conférence matinale du président.
Ce week-end, le Mexique a annoncé la rupture immédiate des relations diplomatiques avec l’Équateur « face à la violation flagrante et grave de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, en particulier du principe d’inviolabilité des locaux et du personnel diplomatiques mexicains, et des normes fondamentales de coexistence international ».
Le gouvernement mexicain a annoncé qu’il s’adresserait à la Cour internationale de Justice pour dénoncer la responsabilité de l’Équateur dans les violations du droit international.
L’annonce a eu lieu après l’incursion des forces de l’ordre équatoriennes au sein de l’ambassade du Mexique à Quito pour arrêter l’ancien vice-président Jorge Glas, à qui le Mexique avait accordé l’asile, et après que le gouvernement équatorien ait déclaré persona non grata l’ambassadrice mexicaine dans ce pays sud-américain.
De même, la secrétaire des Affaires étrangères a déclaré qu’elle enverrait au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, un rapport sur la crise diplomatique avec l’Équateur.
Elle a déclaré qu’il n’y avait aucune justification pour que les forces de sécurité du pays sud-américain pénétrent par effraction dans l’ambassade du Mexique à Quito, ni pour attaquer physiquement le personnel diplomatique et violer sa dignité.
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