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Le PAM augmente son aide alimentaire en Haïti mais ses réserves se font rares

Nations Unies, 12 avril (Prensa Latina) Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé hier une augmentation de son aide en Haïti, mais a assuré que ses réserves pourraient être épuisées d’ici la fin du mois en raison des difficultés d’entrée des intrants.

L’entité des Nations Unies a averti qu’elle ne disposerait que de suffisamment de nourriture pour aider 175 000 Haïtiens d’ici avril, ce qui signifierait la paralysie de l’un des principaux acteurs humanitaires dans le pays fortement touché par la violence.
La fermeture des principaux port et aéroport de la nation, situés à Port-au-Prince, depuis environ un mois, a interrompu le flux d’approvisionnement, a déclaré jeudi le porte-parole du secrétaire général de l’ONU (António Guterres), Stéphane Dujarric.
Depuis le début de l’année, plus d’un demi-million de personnes ont bénéficié d’une aide d’urgence du PAM, y compris des repas chauds pour les personnes vivant dans des abris temporaires dans la capitale haïtienne.
Il a également fourni une aide en espèces et des repas scolaires dans les provinces.
Toutefois, l’instabilité provoquée par les bandes armées menace à nouveau l’action humanitaire et l’accès aux services essentiels tels que la santé, l’éducation ou la mobilité.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU a alerté hier sur l’impact des gangs sur l’accès à la santé des Haïtiens à Port-au-Prince, où les principales institutions restent fermées ou très affectées.
L’hôpital universitaire d’État ne fonctionne plus depuis la fin mars, tandis que l’hôpital de La Paix, le plus grand établissement public en activité, reste submergé.
Le personnel et les ambulances ont également du mal à accéder aux zones contrôlées par les gangs, a ajouté l’OCHA.
Depuis le 1er mars, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, l’Organisation internationale pour les migrations et leurs partenaires ont notamment fourni plus de 4,5 millions de litres d’eau potable dans 29 localités de la capitale.
Pour leur part, des organismes tels que l’Organisation mondiale de la santé et le Fonds des Nations Unies pour la population continuent à fournir du matériel et des médicaments aux centres hospitaliers mais, globalement, l’intervention humanitaire manque de fonds, avec seulement moins de 7 % des fonds du plan d’appui au pays prévu recueillis.
peo/ro/ebr

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