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La Chine déçue par le veto des États-Unis sur la question palestinienne à l’ONU

Pékin, 19 avril (Prensa Latina) La Chine a réitéré aujourd'hui sa déception suite au veto des États-Unis quant à l'adhésion totale de la Palestine à l'ONU et a souligné que le souhait général de la communauté internationale ne peut être ignoré.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lin Jian, a signalé que malgré ce résultat, les demandes urgentes d’un cessez-le-feu immédiat de la part de la population de la région et les besoins fondamentaux en aide humanitaire des civils à Gaza ne peuvent être ignorés.
« Les rêves du peuple palestinien ont été brutalement brisés depuis des décennies, et l’histoire et les peuples du monde se souviendront de ce revers imposé par les États-Unis », a-t-il déclaré.
Le porte-parole a appelé à mettre en œuvre les résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations Unies, à respecter pleinement la volonté du peuple palestinien et à revenir au plan de deux États pour établir un État palestinien indépendant.
Selon lui, c’est le seul moyen de parvenir à une coexistence pacifique entre les deux pays et au Moyen-Orient en général.
Il a réitéré la position du géant asiatique en faveur de la justice et de la conscience et a réaffirmé son ferme soutien à l’adhésion officielle de la Palestine aux Nations Unies.
« Nous continuerons à travailler avec toutes les parties concernées pour déployer des efforts inlassables afin de mettre rapidement fin à l’incendie à Gaza, atténuer la crise humanitaire et promouvoir la mise en œuvre du plan à deux États », a-t-il souligné.
Depuis 2012, la Palestine conserve son statut d’État observateur accordé par l’Assemblée générale des Nations Unies, une condition qui lui permet de travailler au sein de l’organisation mais avec des limites.
Actuellement, seuls ce pays et le Vatican disposent de sièges d’observateurs au sein de l’ONU, mais le récent déclenchement des hostilités a relancé les débats sur la nécessité de préciser le statut des territoires occupés, une dette en suspens de l’organisation depuis la fondation d’Israël.
En 1947, la résolution dite de partition stipulait la création d’un « État juif » et d’un « État arabe » en Palestine, avec Jérusalem comme corpus separatum soumis à un régime international spécial.
Malgré les décennies écoulées, parmi les deux États prévus dans ladite résolution, un seul a été créé jusqu’à présent, et ce malgré la reconnaissance de la Palestine par 140 pays.
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