Dans l’émission matinale de la radio Kossuth, le président hongrois a déclaré que les dirigeants des pays de la communauté européenne font chaque jour davantage de pas en direction d’un conflit mondial, même si la majorité de leur peuple est du côté de la paix.
Nous ne voulions pas participer à la Première et à la Seconde Guerre mondiale, et nous ne permettrons pas que les Hongrois soient entraînés pour la troisième fois dans une guerre mondiale, a assuré le Premier ministre magyar.
Il a souligné qu’il considérait dangereuses les discussions des dirigeants de l’Union européenne et de plusieurs pays sur la guerre en Europe et la possibilité d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine.
En outre, il a souligné que le conflit en Ukraine et les sanctions contre la Russie avaient un impact extrêmement négatif sur l’économie européenne.
Je considère cela comme très dangereux et je suis préoccupé par l’avenir de l’Europe, a reconnu le chef du gouvernement.
Répondant à une question sur le 25e anniversaire du bombardement de la Yougoslavie par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, il a rappelé qu’en 1999 la Hongrie venait de rejoindre l’alliance et avait dû mettre à disposition ses aérodromes pour les avions alliés.
Orbán, alors Premier ministre, avait obtenu l’assurance que la Hongrie resterait en dehors du conflit dans les Balkans.
Selon lui, c’est grâce à cela qu’une guerre avec la Serbie et des dommages aux relations entre les deux pays ont été évités.
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