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Près de 360 ​​000 Palestiniens ont fui Rafah à cause de l’offensive israélienne

Ramallah, 13 mai (Prensa Latina) Près de 360 ​​mille Palestiniens ont quitté la semaine dernière la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, à la suite de l'offensive israélienne, a dénoncé aujourd'hui l'ONU.

Sur son compte X, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa) a critiqué les ordres d’évacuation émis par l’armée israélienne contre plusieurs quartiers de la ville.
Pendant ce temps, dans le nord de Gaza, les bombardements et d’autres ordres d’évacuation ont créé davantage de déplacements et de crainte pour des milliers de familles, a-t-elle souligné.
L’institution a averti que dans cette enclave côtière « il n’y a nulle part où aller » et a réitéré son appel à un cessez-le-feu.
Louise Wateridge, porte-parole de l’Unrwa dans l’enclave, s’est exprimée dans le même sens ce lundi, rejetant les commentaires d’Israël sur les zones de sécurité dans la bande de Gaza.
« Je ne veux entendre personne me dire qu’il existe un endroit sûr à Gaza parce qu’il n’y en a pas. Où est cette sécurité ? », a signalé la représentante, qui se trouve dans l’enclave, lors d’un entretien avec la chaîne de télévision états-unienne NBC.
Il y a quelques jours à peine, toute cette zone de l’ouest de Rafah était pleine d’abris de fortune côte à côte, mais ce matin, on peut voir le sable, tandis que, une à une, les familles s’enfuient, a-t-elle écrit hier sur le même réseau social.
Le commissaire général de l’Unrwa, Philippe Lazzarini, a également mis en cause les attaques militaires israéliennes et déploré l’exode de la population civile la veille.
« Les autorités israéliennes continuent d’émettre des ordres de déplacement forcé (…) qui obligent les habitants de Rafah à fuir n’importe où et partout », a-t-il déploré.
Il a rappelé que depuis le début de la guerre la plupart des habitants de Gaza ont été contraints de se déplacer à plusieurs reprises en raison des attaques.
L’affirmation de « zones de sécurité » est fausse et trompeuse ; il n’y a aucun endroit sûr à Gaza, a-t-il affirmé.
Samedi, le porte-parole en arabe des Forces armées israéliennes, Avihai Adrei, a ordonné l’évacuation de plusieurs quartiers de Rafah, dont Al-Adari, Al-Janaina, Khirbat Al-Adas et les blocs 6 à 9, 17, 25 à 27 et 31.
Il a également confirmé l’expulsion des Palestiniens de vastes zones du camp de réfugiés du nord de Jabalia, où sont hébergés 100 000 à 150 000 citoyens.
La semaine dernière, la tension s’est accrue autour de Rafah, une ville surpeuplée de plus d’un million d’habitants.
Il y a huit jours, les troupes israéliennes ont occupé le poste frontière du même nom, qui représentait depuis sept mois la seule porte d’entrée vers Gaza pour la nourriture, les médicaments et le carburant.
L’armée israélienne a ensuite coupé la ville en deux dans le cadre de son offensive contre le Hamas, au milieu de vives critiques internationales sur les craintes d’un massacre à grande échelle parmi la population civile.
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