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Cuba dénonce le fait que la liste terroriste des États-Unis cherche à la calomnier

La Havane, 16 mai (Prensa Latina) Le ministère des Affaires étrangères (Minrex) de Cuba a dénoncé hier que la liste unilatérale de Washington des pays qui parrainent le terrorisme vise à calomnier l'île et sert de prétexte pour l'adoption de mesures économiques coercitives.

Dans une déclaration publiée sur son site Internet, le ministère des Affaires étrangères a exhorté les États-Unis à retirer la nation caribéenne de cette désignation et a assuré qu’il ne suffisait pas de simplement reconnaître que Cuba coopère pleinement avec les efforts antiterroristes de Washington.
Le texte précise que le secrétaire d’État états-unien a adressé au Congrès un des rapports arbitraires qui qualifient habituellement les pays qui ne coopèrent pas avec Washington, et ce sans aucun mandat ni reconnaissance internationale.
Dans ce cas, a signalé le Minrex, le rapport énumère quatre pays qui sont censés « ne pas coopérer pleinement avec les efforts antiterroristes des États-Unis au cours de l’année civile 2023 ».
« Parmi eux, et contrairement aux dernières années, Cuba n’est pas mentionnée de manière calomnieuse », a souligné le ministère des Affaires étrangères.
Cependant, a précisé le Minrex, le Département d’État lui-même maintient Cuba sur une liste qui désigne les États censés « parrainer » le terrorisme.
Le ministère des Affaires étrangères a souligné qu’il existe une demande mondiale, forte et répétée, pour que le gouvernement des États-Unis corrige cette injustice.
« La vérité claire et absolue est que Cuba ne parraine pas le terrorisme, mais qu’elle en est victime, y compris le terrorisme d’État, comme peut le confirmer toute personne intéressée par le sujet, et une question dont cette nation (les États-Unis) est parfaitement consciente », a indiqué le communiqué.
Il précise que les États-Unis connaissent également les dommages extraordinaires causés à l’économie cubaine par les mesures, les actions et l’effet d’intimidation qui se déchaînent automatiquement contre tout État figurant sur cette liste, quelle que soit la vérité.
Le ministère des Affaires étrangères a souligné qu’il ne suffit pas de reconnaître que Cuba coopère pleinement avec les États-Unis et la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme, ce qui, aux yeux du Minrex, est une vérité connue.
Le président états-unien Joe Biden a toutes les prérogatives pour agir honnêtement et faire ce qui est juste, conclu le communiqué.
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