La délégation de Nairobi prévoit d’examiner la construction d’une base qui accueillera ses troupes, en plus de l’aéroport international de Port-au-Prince.
Des membres de l’Unité de reconnaissance de la police kényane, de la Force de déploiement rapide et du Groupe des opérations spéciales devraient arriver le 26 mai en Haïti.
Au total, 200 officiers formeront l’avant-garde du contingent africain.
Selon le quotidien Haïti libre, nombre de ces militaires ont la réputation d’avoir combattu le groupe terroriste Al-Shabaab à la frontière entre le Kenya et la Somalie.
Récemment, l’ambassadeur des États-Unis en Haïti, Dennis Hankins, a déclaré que cette force venue du continent africain serait la première à être déployée en Haïti d’ici la fin du mois.
Mais dans les faits, Washington a été le premier à déployer ses forces dans la nation caribéenne avec des militaires et des « entrepreneurs », appelés ici des mercenaires.
À ce jour, sept pays d’Afrique, d’Asie et des Caraïbes se sont déclarés prêts à fournir des hommes à la Mission multinationale d’appui à la sécurité qui combattra les gangs en Haïti.
Le Kenya, qui a offert de diriger les opérations, le Bénin et le Tchad sont les pays Africains ; les Bahamas, la Jamaïque et la Barbade les pays des Caraïbes, et le Bangladesh pour l’Asie. Le Suriname a récemment annoncé qu’il enverrait également des troupes.
Mais les médias locaux ont rapporté que Washington a réussi à faire atterrir avec succès de nombreux militaires à l’aéroport international Toussaint Louverture depuis avril, de sorte que le Kenya n’est pas vraiment le premier pays à se déployer en Haïti.
Plus de 100 appareils de l’armée de l’air loués par le Département d’État nord-américain devraient en plus arriver dans le pays.
Washington, rappellent certains médias, est considéré ici comme le coupable du chaos économique, politique et social que vit le pays.
La plupart des armes et des munitions utilisées par les gangs proviennent des États-Unis, signalent de nombreuses sources.
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