En intervenant dans l’un des principaux centres d’études japonais, la Fondation pour la paix Sasakawa, Szijjártó a assuré que la manœuvre de réponse et de réaction au conflit ukrainien a été complètement gâchée.
Lors de la discussion sur le premier paquet de sanctions, il y a plus de deux ans, j’ai posé la question de savoir quel était le but des mesures, et la réponse a été de mettre la Russie à genoux et d’obtenir la fin de la guerre, a rappelé Szijjarto.
Le ministre magyar a demandé aux personnes présentes durant sa conférence si ces objectifs ont été atteints, en répondant lui-même qu’on en est bien loin.
Certainement pas, a-t-il ajouté, en soulignant que l’économie européenne a en fait été affectée par ces sanctions, et que les pays d’Europe occidentale qui se montrent très fiers de ne pas acquérir les ressources énergétiques russes, les achètent en réalité indirectement.
Nous débattons maintenant du quatorzième paquet de sanctions, après avoir échoué treize fois auparavant, a souligné le ministre hongrois.
À la suite du lancement par la Russie, le 24 février 2022, d’une « opération militaire spéciale » en Ukraine à la suite de la demande d’aide des dirigeants des républiques autoproclamées du Donbass, l’Occident a commencé à imposer de nombreuses sanctions à Moscou.
Parallèlement à cela, les États occidentaux ont commencé à fournir des armes et du matériel militaire à Kiev pour un montant estimé actuellement à des dizaines de milliards de dollars.
La partie russe a pour sa part souligné à plusieurs reprises que l’envoi d’armes par l’Occident à Kiev et l’aide à la formation de l’armée ukrainienne ne feront que prolonger le conflit mais ne changeront pas la situation sur le terrain.
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