Les agences des Nations Unies ont enregistré plus de 30 attaques contre des centres éducatifs depuis le début de l’année, tandis que les groupes armés étendent leur contrôle dans les quartiers de la capitale.
En conséquence, près de 200 000 jeunes n’ont pas accès à l’éducation et quatre mille enseignants restent au chômage.
L’expansion de l’insécurité atteint également d’autres provinces où l’ONU n’a pas encore pris la mesure de son impact.
Cependant, les organisations humanitaires soutiennent la livraison de repas scolaires qui ont bénéficié à près de 400 000 mineurs depuis le début de l’année.
Les gangs armés ont provoqué le déplacement interne de 362 000 Haïtiens, dont la moitié étaient des enfants, selon les chiffres de l’ONU.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations, entre le 8 mars et le 9 avril, quelque 95 000 personnes ont fui la capitale, dont 60 pour cent vers les départements du sud.
L’ONU estime qu’au moins 5,5 millions d’Haïtiens auront besoin d’une aide humanitaire en 2024, soit une augmentation par rapport aux 5,2 millions estimés avant l’escalade de ces derniers mois.
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