Elle a souligné que le Mexique poursuivra devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) le cas présenté après la violation de son siège diplomatique en Équateur.
« Nous avons recours à la figure consistant à confier à un pays tiers la protection et l’exercice de nos intérêts pour résoudre des questions urgentes, y compris la protection de nos nationaux », a noté Bárcena sur son compte du réseau social X.
De son côté, la ministre des Affaires étrangères de l’Équateur, Gabriela Sommerfeld, a indiqué hier que la Suisse sera le « canal diplomatique » entre son gouvernement et celui du Mexique, après la rupture des relations suite à l’assaut contre l’ambassade du Mexique à Quito.
Le 5 avril, des forces équatoriennes sont entrés dans le siège diplomatique mexicain pour arrêter l’ancien vice-président Jorge Glas, à qui le gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador avait accordé l’asile parce qu’il le considérait victime de persécution politique.
L’entrée violente des forces de l’ordre a été condamnée par la communauté internationale et a provoqué la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.
Le 11 avril, le Mexique a poursuivi l’Équateur devant la CIJ pour violation des normes internationales sur l’inviolabilité des sièges diplomatiques.
Le gouvernement de l’Équateur, pour sa part, a justifié le raid, un acte qu’il a qualifié d’exceptionnel et isolé, qui visait à arrêter un « criminel de droit commun », en référence à Glas.
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