Selon un récent rapport de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les services essentiels tels que l’aide humanitaire immédiate ou les mécanismes d’orientation et l’accès à la justice ne sont souvent pas disponibles dans les centres de déplacement.
Des zones telles que le désert du Sahara ne disposent pas de ces formes de protection essentielles pour gérer la circulation des personnes.
Chaque année, des centaines de milliers de réfugiés et de migrants risquent leur vie en empruntant des routes s’étendant de l’est et de la Corne de l’Afrique, de l’Afrique de l’Ouest, à la côte atlantique nord et à la Méditerranée centrale, à destination de l’Europe, rappelle le document divulgué ici.
Outre les Africains, parmi ceux qui arrivent en Afrique du Nord, il y a également des personnes déplacées d’Asie et du Moyen-Orient, en provenance de pays comme le Bangladesh, le Pakistan, l’Égypte et la Syrie.
Beaucoup d’entre eux meurent en traversant le désert ou à proximité des frontières, et la plupart subissent de graves violations des droits humains, qui peuvent inclure des violences sexuelles et basées sur le genre, des enlèvements, des actes de torture, des violences physiques, des détentions arbitraires, la traite des êtres humains et des expulsions collectives.
Cependant, ajoute le HCR, les services de protection qui pourraient offrir des alternatives aux voyages dangereux ou atténuer les souffrances des réfugiés et des migrants sur les routes sont très insuffisants.
Dans l’ensemble, le rapport constate un écart important dans le niveau de services fournis dans les différentes sections des itinéraires cartographiés.
« L’absence de services essentiels expose les réfugiés et les migrants à de graves risques, y compris la mort, et déclenche également de dangereux mouvements secondaires », ajoute-t-il.
En réponse, l’agence a appelé à soutenir les interventions humanitaires et les efforts visant à accroître la disponibilité et la capacité de réponse dans des endroits clés.
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