Christos Christou, président de l’organisation non gouvernementale Médecins sans frontières (MSF), a souligné que dans ce pays africain les niveaux de souffrance sont extrêmes et les besoins augmentent chaque jour.
Les deux forces en guerre au Soudan sont accusées de crimes de guerre pour avoir délibérément attaqué des civils, bombardé des zones habitées et bloqué l’aide humanitaire malgré la menace de famine qui pèse sur des millions de Soudanais, selon des sources.
D’autres organisations mettent également en garde contre les projections de mortalité selon lesquelles plus de 2,5 millions de personnes, soit environ 15 pour cent de la population du Darfour et du Kordofan, les régions les plus touchées, pourraient mourir d’ici fin septembre.
Depuis la mi-avril de l’année dernière, ce pays africain est plongée dans une guerre interne suite à une lutte pour le pouvoir entre le chef de l’armée Abdel Fatah al-Burhan et le chef des paramilitaires RSF, Mohamed Hamdan Daglo.
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