Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a averti que cette mesure exacerbait les tensions et réduisait les chances de parvenir à une paix négociée sur la base d’une solution à deux États.
En outre, elle constitue une violation flagrante du droit international et de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, a-t-il souligné.
De même, le Parlement arabe a accusé Israël d’essayer de régler la cause palestinienne par une « guerre de génocide, de nettoyage ethnique et de déplacement forcé » de la population de la bande de Gaza.
La déclaration de l’entité régionale a également tenu cette nation responsable des conséquences de ces actions.
Dans le même temps, le porte-parole du président palestinien, Nabil Abu Rudeina, a déclaré que ce « néocolonialisme s’inscrivait dans le cadre de la guerre globale menée par l’État d’occupation israélien » contre les habitants des territoires occupés.
Nous rejetons cette politique, a déclaré Abu Rudeina, qui a rappelé l’opposition du monde aux colonies juives en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Nous tenons les États-Unis responsables de ces mesures prises par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou qui provoqueront une explosion sociale au Moyen-Orient, a-t-il averti.
De nombreux pays, dont l’Égypte, la Jordanie et l’Arabie saoudite, ainsi que des blocs régionaux, dont l’Union européenne et le Conseil de coopération du Golfe, ont également dénoncé les actions d’Israël.
Le cabinet de sécurité israélien a approuvé la semaine dernière, outre la légalisation des cinq avant-postes mentionnés, la construction de milliers de logements en Cisjordanie et la poursuite des mesures contre l’Autorité nationale palestinienne.
Les avant-postes sont considérés comme les germes des futures colonies juives dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est.
Ils sont tous considérés comme illégaux par la communauté internationale et plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
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