Notre personnel « est épuisé après neuf mois de travail ininterrompu, mais bien qu’ils ne soient qu’à deux heures de (la ville cisjordanienne) Ramallah, nos collègues ne peuvent pas entrer ou quitter Gaza », a critiqué l’organisation dans un message sur le réseau social X.
Nous demandons de toute urgence une rotation du personnel humanitaire pour permettre aux membres du PRCS en Cisjordanie de remplacer leurs collègues de l’enclave côtière, a-t-elle souligné.
L’institution a déclaré que ses plus d’un millier de membres à Gaza sont épuisés après neuf mois de travail dans des conditions horribles et a rappelé que beaucoup d’entre eux ont également été déplacés avec leurs familles.
Selon le PRCS, depuis le début du cycle de violence actuel, le 7 octobre 2023, plus de 30 de ses travailleurs ont été tués dans la bande de Gaza, dont près d’une vingtaine alors qu’ils accomplissaient leur devoir humanitaire.
De son côté, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche Orient (UNRWA) a révélé le mois dernier avoir perdu en huit mois 193 de ses employés.
Gaza est l’endroit le plus dangereux au monde pour les travailleurs humanitaires, a souligné l’UNRWA.
La semaine dernière, le ministère palestinien de la Santé a indiqué que seuls 15 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza fonctionnent, bien que partiellement en raison d’une grave pénurie de personnel et de fournitures médicales.
Il a expliqué que depuis octobre, un demi-millier de travailleurs du secteur de ce territoire sont morts, des centaines ont été blessés et plus de 300 ont été arrêtés par l’armée israélienne.
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