Sanctionnée ce matin par 68 des 120 voix de l’hémicycle, l’initiative affirme qu’un État palestinien sera un danger pour Israël et perpétuera le conflit dans la région, une vision que le monde rejette.
La proposition a été soutenue par la droite laïque et religieuse, tant au pouvoir que dans l’opposition, y compris les partis Unité nationale, Likoud, Shas, Judaïsme uni de la Torah, Pouvoir juif et Sionisme religieux.
La formation Yesh Atid, du chef de l’opposition Yair Lapid, a quitté l’enceinte pendant le vote, bien que le politicien ait défendu dans le passé la solution des deux États.
Les forces arabes et de gauche ont critiqué cette mesure et mis en garde contre ses conséquences.
La résolution vise à exprimer notre position et à envoyer un message à la communauté internationale, a déclaré le parlementaire et ancien ministre de la Justice Gideon Sa’ar.
J’en appelle à toutes les nations : reconnaissons l’État palestinien, lui a répondu la députée de gauche Aida Touma-Sliman
«C’est la seule façon de sauver les deux peuples du gouvernement fasciste et extrémiste qui gouverne actuellement Israël, lequel cherche à imposer un régime colonialiste et d’apartheid», a-t-elle dénoncé.
Au cours des derniers mois, de nombreuses nations, dont l’Espagne, l’Irlande, la Norvège, la Barbade et la Jamaïque ont reconnu l’État palestinien, ce qui porte à 143 le nombre des 193 membres de l’ONU qui ont adopté cette position.
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