mardi 12 novembre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

L’ONU confirme que des tirs israéliens ont visé un de ses véhicules à Gaza

Nations Unies, 22 juillet (Prensa Latina) Un véhicule blindé de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a été touché par au moins cinq balles alors qu’il attendait à un poste de contrôle des forces israéliennes dans le centre de Gaza, a déclaré aujourd’hui l’organisme.

Un communiqué de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, UNRWA, a confirmé l’incident rapporté dimanche alors qu’un convoi attendait afin de se diriger vers la zone centrale de l’enclave dans le cadre d’une opération pourtant coordonnée avec les forces de défense de Tel Aviv.
Bien qu’il n’y ait pas eu de victimes, les équipes ont dû se mettre à couvert, a assuré le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, dans un message publié sur X.
Le véhicule a été gravement endommagé et a quitté le convoi, mais a finalement atteint la ville de Gaza, a ajouté le commissaire général.
La mission avait été coordonnée et approuvée par les autorités israéliennes, comme tous les autres mouvements similaires de l’ONU, a déclaré Lazzarini.
« Les travailleurs humanitaires ne sont pas une cible. Les responsables doivent rendre des comptes », a-t-il affirmé en exigeant des garanties pour opérer dans l’enclave assiégée depuis le 7 octobre.
Selon l’UNRWA, au cours des 10 derniers jours, au moins huit écoles ont été touchées par des impacts alors que près de 190 installations de l’Agence ont été attaquées depuis le début du conflit, dont certaines plus d’une fois
Plus de 500 personnes ont été tuées et environ 1000 autres blessées dans ces attaques alors qu’elles cherchaient justement un lieu sûr.
Les attaques israéliennes ont également fait près de 200 victimes parmi les travailleurs humanitaires sur le terrain.
« Le mépris flagrant et constant du droit international humanitaire se poursuit sans relâche. Toutes les règles de la guerre ont été brisées », a regretté le responsable de l’UNRWA.
peo/mem/ebr

EN CONTINU
notes connexes