Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques (COJO), l’Union Internationale de Triathlon et les autorités parisiennes (Mairie et Préfecture) ont décidé de suspendre pour un deuxième jour consécutif l’entraînement dans la Seine, qui sera le théâtre demain des compétitions masculines et mercredi des compétitions féminines, si le calendrier est maintenu.
La qualité de l’eau ne présente pas les garanties suffisantes, ont-ils indiqué dans un communiqué.
Les parties ont toutefois réaffirmé leur confiance dans la tenue des épreuves, il ressort toutefois de sources du milieu olympique que le maintien ou non du calendrier sera défini dans les prochaines heures.
La qualité des eaux de la Seine a été une préoccupation majeure pour l’organisation de Paris-2024, et les précipitations abondantes de juin et juillet ont déclenché une contamination par la bactérie Escherichia coli et les entérocoques, présents à des niveaux supérieurs à ceux acceptés pour la baignade.
Avant le début des Jeux olympiques, le président du COJO, Tony Estanguet, a évoqué un plan B au cas où il serait nécessaire de changer la scène du triathlon.
Il a évoqué à ce propos les eaux de Vaires-sur-Marne, siège des disciplines d’aviron et de canoë.
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