« Les civils, les femmes, les enfants et les détenus doivent être protégés (…) tout comme les écoles, les hôpitaux, les foyers, le personnel humanitaire… », a écrit dans X Philippe Lazzarini, commissaire général de l’Agence des travaux publics et de Secours et travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa).
Il a rappelé qu’il y a 75 ans, les Conventions de Genève ont été promulguées pour protéger les civils en temps de guerre.
Il s’agit de règles universelles destinées à limiter l’impact dévastateur des conflits sur l’humanité, a-t-il souligné.
Cependant, a-t-il souligné, au cours des dix derniers mois, ces normes ont été violées de manière flagrante à Gaza par l’Armée israélienne et les groupes armés palestiniens, dont le Hamas.
Plus inquiétant encore est que les États signataires des Conventions de Genève ne s’acquittent pas de leurs responsabilités de respecter ces accords et de garantir que les parties en conflit les respectent, a-t-il averti.
Lazzarini a souligné que « nos valeurs communes inscrites dans les Conventions sont en jeu, tout comme notre humanité commune ».
Il est temps de restaurer ces valeurs et de renouveler l’engagement envers les Conventions qui constituent la boussole du droit international humanitaire, a-t-il indiqué.
Récemment, le commissaire a dénoncé le fait que plus de 200 employés de l’Unrwa sont morts dans les attaques israéliennes à Gaza depuis le début de la guerre en octobre de l’année dernière.
« C’étaient des enseignants, des médecins, des infirmières, des travailleurs sociaux, des ingénieurs, du personnel de soutien, des logisticiens et des techniciens en communication » », a manifesté Lazzarini.
« La plupart de nos collègues ont été tués avec leur famille, chez eux ou dans un endroit qu’ils pensaient être sûr. Plusieurs ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions alors qu’ils apportaient une aide humanitaire aux communautés dans le besoin », a-t-il insisté.
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