Dans un communiqué le secrétaire général de l’organisation, António Guterres, s’est alarmé des informations faisant état de civils tués dans les villes de Maungdaw, dans l’État de Rakhine, et de Lashio, dans l’État de Shan, alors qu’ils tentaient de fuir les combats.
« Ces incidents font partie d’une tendance profondément inquiétante dans l’escalade du conflit, les civils étant les plus touchés par un conflit qui a perturbé des millions de vies », a déclaré aux journalistes Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général.
L’ONU a rappelé aux parties leur obligation, en vertu du droit international humanitaire, de protéger les civils et leurs biens ainsi que de permettre à toutes les communautés d’accéder en toute sécurité à l’aide humanitaire.
Alors que la situation s’aggrave, 18,6 millions de personnes au Myanmar ont besoin d’une aide humanitaire, dont six millions d’enfants.
Selon les médias, une attaque d’artillerie et de drones a fait des dizaines de morts parmi les Rohingyas alors qu’ils tentaient d’échapper aux violences dans la ville de Maungdaw, dans l’État de Rakhin.
Certains récits de survivants estiment entre 150 et 200 morts et près de 300 blessés tandis que des vidéos montrent des corps et des sacs éparpillés au sol.
Les Rohingyas sont une communauté majoritairement musulmane fuyant les vagues de persécutions au Myanmar, pays à majorité bouddhiste.
Le coup d’État militaire de février 2021 maintient le pays dans un conflit entre les forces armées et les groupes armés d’opposition qui a provoqué des déplacements massifs et des milliers de victimes.
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