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Une agence de l’ONU condamne à nouveau les attaques israéliennes contre des écoles à Gaza

Ramallah, 13 août (Prensa Latina) Plus de la moitié des écoles qui accueillent des personnes déplacées dans la bande de Gaza ont été attaquées par Israël au cours des 10 derniers mois, a dénoncé aujourd’hui une agence de l’ONU.

Sur son compte X, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a indiqué que 21 de ces sites avaient été bombardés depuis le 4 juillet, faisant au moins 274 morts.
L’UNRWA a réitéré son appel à un cessez-le-feu dans cette enclave côtière afin d’alléger la situation des plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.
Sur le même réseau social, Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA, a appelé hier à la protection des civils à Gaza et condamné les attaques contre les écoles, les hôpitaux et les habitations.
« Il faut protéger les civils, les femmes, les enfants et les détenus (…) les écoles, les hôpitaux, les maisons, le personnel humanitaire… » , a-t-il manifesté.
Il a rappelé que les Conventions de Genève ont été promulguées il y a 75 ans pour protéger les civils en temps de guerre.
Il s’agit de règles universelles destinées à limiter l’impact dévastateur des conflits sur l’humanité, a-t-il souligné.
Toutefois, a-t-il signalé, ces règles ont été violées de manière flagrante à Gaza au cours des 10 derniers mois par l’armée israélienne et les groupes armés palestiniens, y compris le Hamas.
Plus préoccupant encore, les États signataires des Conventions de Genève ne s’acquittent pas de leurs responsabilités en matière de respect de ces accords et de garantie du respect de ceux-ci par les parties au conflit.
Lazzarini a averti que « nos valeurs communes consacrées dans les Conventions sont en jeu, ainsi que notre humanité commune ».
Il est temps de rétablir ces valeurs et de renouveler l’engagement envers les Conventions, qui sont la boussole du droit international humanitaire, a-t-il déclaré.
Le commissaire a récemment déclaré que plus de 200 travailleurs de l’UNRWA avaient été tués par des attaques israéliennes à Gaza depuis le début de la guerre en octobre dernier.
« Il s’agissait d’enseignants, de médecins, d’infirmières, de travailleurs sociaux, d’ingénieurs, de personnel d’appui, de logisticiens et de techniciens en communications », a déploré Lazzarini.
peo/mem/rob

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