Otunge a annoncé lors d’une réunion tenue hier dans cette capitale que le début des opérations complètes sur le terrain est prévu dans un proche avenir, précise le quotidien Haïti libre.
Il y a quelques semaines, l’ambassadeur des États-Unis sur place, Dennis Hankins, menaçait également les bandes criminelles en déclarant: « les membres de gangs devront choisir entre la prison et le cimetière ».
Face à cette attitude de leurs adversaires, les gangs ne cessent pas leurs actes violents et maintiennent le contrôle de 14 communes dans deux départements et 80 % de Port-au-Prince, la capitale.
La population reste désespérée et les hommes sous le commandement d’Otunge venus du Kenya et de la police nationale haïtienne sont incapables de neutraliser les membres des gangs.
À ce jour, sept pays d’Afrique, d’Asie et des Caraïbes se sont déclarés prêts à fournir des hommes pour la Mission multinationale d’appui à la sécurité qui combattra les gangs en Haïti.
Le Kenya, qui s’est proposé pour diriger les opérations, le Bénin et le Tchad sont les pays Africains; les Bahamas, la Jamaïque et la Barbade ceux des Caraïbes, puis le Bangladesh et le Suriname ont annoncé qu’ils enverraient également un groupe de troupes.
Le premier groupe de militaires kényans est arrivé en juin, puis un autre groupe s’est joint à eux, parmi les mille qui doivent arriver en Haïti, mais on n’a pas plus entendu parler de l’engagement des autres pays envers la dénommée Perle des Caraïbes.
Depuis qu’un soldat kényan a été blessé par des membres de gangs les médias locaux n’ont plus fait état de la présence dans les rues de patrouilles conjointes entre la Police nationale haïtienne et les troupes africaines, dont on ne sait que qu’elles prennent maintenant des leçons de créole haïtien.
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