Selon une enquête du journal, qui comprend des témoignages de soldats et d’officiers, les forces armées identifient « des civils palestiniens, qui peuvent être des personnes âgées ou des enfants, et les utilisent dans des tâches dangereuses telles que pénétrer dans des maisons et des bâtiments suspects ou fouiller des tunnels afin de protéger leurs soldats des embuscades ou des engins explosifs ».
Le journal souligne que cette politique est connue des hauts commandants militaires, notamment des commandants de brigade et des membres de l’état-major.
Les Palestiniens sont obligés de porter des uniformes de l’armée israélienne et disposent de caméras pour documenter leurs mouvements.
Haaretz a assuré que « ces pratiques ne sont pas nouvelles, mais plutôt une extension de procédures similaires utilisées par l’armée dans le passé ».
Bien que la Cour suprême israélienne ait déclaré cette méthode illégale, elle est largement répandue lors des opérations militaires en cours à Gaza, a-t-il souligné.
La publication note qu’à première vue, il est difficile de distinguer les Palestiniens utilisés comme boucliers humains car « ils sont toujours entourés de soldats de différents grades et portent souvent des uniformes israéliens ».
Mais si l’on regarde les détails, on remarque qu’ils ne portent pas de bottes militaires mais plutôt des chaussures de sport, leurs mains sont liées dans le dos et leurs visages reflètent la peur, précise le quotidien.
Ils nous ont dit que nos vies étaient plus importantes que la leur, a déclaré un soldat au journal.
Haaretz a averti que « ce scénario se répète encore et encore : les soldats identifient les citoyens de Gaza (aptes) à ces tâches et les emmènent dans les unités et bataillons opérant dans la bande ».
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